Le blogue pour développer la compétence à écrire
Les élèves apprécient des activités d’écriture en classe, à condition que le contexte soit favorable à leur engagement dans l’écriture. Mais qu’en est-il des apprentissages qu’ils tirent d’une telle expérience d’écriture avec la technologie?
Dans ce dossier, Stéphane Allaire et Pascale Thériault révèlent que les élèves éprouvent un intérêt certain pour l’écriture sur le blogue. De fait, les chercheurs ont observé que la publication de billets sur leur blogue personnel tout au long de l’année scolaire a contribué au maintien de la motivation à écrire des élèves. De plus, ceux-ci ont abordé une grande variété de thèmes, ce qui témoigne de leur intérêt à partager des idées et leur curiosité pour le monde qui les entoure.
L’équipe tient à remercier Véronique D’Amours pour sa collaboration à ce dossier.
Pour consultation sur mobile, cliquez ici.
Est-ce que le syndrôme de la page blanche est l'apanache que des écrivains ? La technologie du BYOD ou du AVEC en français amène les internautes à écrire sur un blog.
Les professeurs initient leurs élèves à l'écriture en utilisant les nouvelles technologies d'information.
Les professeurs initient leurs élèves à l'écriture en utilisant les nouvelles technologies d'information.
Ecrire un billet sur un blog est-il aussi facile qu'on le prétend ? le dossier de Stéphane Alalire et Pascale Thériaut évoque ce sujet.
Le contexte qui suscite l'intérêt des élèves ou des internautes pour l'écriture dépend bien du charisme du professeur ou du formateur qui va faire que la mayonnaise prenne forme sur un blog. Qui dit écriture dit lecteur.
Beaucoup de gens n'osent pas écrire car ils ont peur de faire des fautes de grammaire ou de syntaxe. Il faut dire aussi parfois que leurs professeurs de la génération "y" produisent aussi pas mal de fautes d'orthographe ou de syntaxe.
La dimension d'apprentissage de l'écriture dépend bien de l'aspect cognitif et affectif. Si le professeur dit à son élève tu ne sais pas écrire une phrase sans faire une faute à chaque mot, vous pensez bien que l'écrivain en herbe va se refermer comme une huitre. Tandis que s'il dit ce n'est pas grave tu feras mieux la prochaine fois, l'élève se sentira compris et valorisé.
La destination d'une production écrite peut impliquer une ou plusieurs peurs bien enfouies dans notre insconscient et qui resurgissent comme une balle de tennis en pleine figure lorsque le professeur me demande d'écrire sur un blog, un wiki ou un forum.
Les élèves ou les internautes ont une tendance à se comparer à l'autre, ce qui produit inévitablement des freins à l'écriture. Pour peut qu'à la maison le père ou la mère soient autoritaires ou castrateurs, le petit enfant qui éprouvait une joie à gribouiller des bonhommes têtards avec des feutres, lorsqu'il se trouve quelques années plus tard à écrire un billet de blog se trouve comme paralysé.
L'apprentissage de l'écriture sur un blog passe par différents apprentissages. Il faut savoir chercher une information dans un but bien précis qu'est la consigne de départ, de ce que demande le professeur ou le formateur sinon on se trouve hors sujet.
Lorsqu'on a trouvé des informations, il faut savoir les sérier, les classer, les définir par ordre d'importance.
Ensuite lorsqu'on a son matériau d'écriture il faut choisir son ou ses outils d'écriture. L'écrivain en herbe essaie, expérimente plusieurs outils pour n'en garder que 4 ou 5 qui répondent à ses besoins d'écriture.
En suite il doit passer par l'apprentissage socio-affectif. L'écrivain va se confronter à d'autres personnes meilleures ou moins bonnes que lui. Il va se contronter à des personnes qui ont l'étiquette d'expert, d'autres personnes qui ont plus de facilité d'écriture ou de vitesse d'écriture.
Le contexte d'apprentissage prend alors toute sa valeur si je dis ou fait ne rentre pas dans un processus de comparaison à l'autre. Chaque écrivain apporte un point de vue, une façon d'aborder les choses.
Comme on dit si bien l'expression populaire : "Chacun voit midi à sa pendule" !
Quand on observe l'écriture d'un grand écrivain ou d'un professeur universitaire ou l'écriture du cancre de service nous pouvons observer une certaine valeur intraséque. Nous allons donner une valeur à ses écrits en fonction de nos normes éducatives, parentales ou sociétales.
Chaque écrit sera soumis à caution. Personne ne détient la "Vérité". Ce qui affirmé par l'un est vrai dans certains contextes et faux dans d'autres. Ce qui est vrai aujourd'hui peut-être faux dans 5 ans ou vice-versa.
Ce qui est important en fin de compte dans l'écriture c'est l'intérêt ou les demandes d'informations à creuser et à partager avec d'autres personnes différents de soi. La modestie est le mot de la fin que je voudrai que d'autres partegent dans ce billet de blog.
La question que je me pose c'est pourquoi faut-il passer par des chercheurs pour savoir si l'écriture est du domaine de l'acquis ou de l'inné. La notion de plaisir me semble le dénominateur commun au fait d'écrire. Les uns écrivent par besoin, d'autres par nécessité, d'autres par envie et d'autres par thérapie.
Bruno TISON
Le contexte qui suscite l'intérêt des élèves ou des internautes pour l'écriture dépend bien du charisme du professeur ou du formateur qui va faire que la mayonnaise prenne forme sur un blog. Qui dit écriture dit lecteur.
Beaucoup de gens n'osent pas écrire car ils ont peur de faire des fautes de grammaire ou de syntaxe. Il faut dire aussi parfois que leurs professeurs de la génération "y" produisent aussi pas mal de fautes d'orthographe ou de syntaxe.
La dimension d'apprentissage de l'écriture dépend bien de l'aspect cognitif et affectif. Si le professeur dit à son élève tu ne sais pas écrire une phrase sans faire une faute à chaque mot, vous pensez bien que l'écrivain en herbe va se refermer comme une huitre. Tandis que s'il dit ce n'est pas grave tu feras mieux la prochaine fois, l'élève se sentira compris et valorisé.
La destination d'une production écrite peut impliquer une ou plusieurs peurs bien enfouies dans notre insconscient et qui resurgissent comme une balle de tennis en pleine figure lorsque le professeur me demande d'écrire sur un blog, un wiki ou un forum.
Les élèves ou les internautes ont une tendance à se comparer à l'autre, ce qui produit inévitablement des freins à l'écriture. Pour peut qu'à la maison le père ou la mère soient autoritaires ou castrateurs, le petit enfant qui éprouvait une joie à gribouiller des bonhommes têtards avec des feutres, lorsqu'il se trouve quelques années plus tard à écrire un billet de blog se trouve comme paralysé.
L'apprentissage de l'écriture sur un blog passe par différents apprentissages. Il faut savoir chercher une information dans un but bien précis qu'est la consigne de départ, de ce que demande le professeur ou le formateur sinon on se trouve hors sujet.
Lorsqu'on a trouvé des informations, il faut savoir les sérier, les classer, les définir par ordre d'importance.
Ensuite lorsqu'on a son matériau d'écriture il faut choisir son ou ses outils d'écriture. L'écrivain en herbe essaie, expérimente plusieurs outils pour n'en garder que 4 ou 5 qui répondent à ses besoins d'écriture.
En suite il doit passer par l'apprentissage socio-affectif. L'écrivain va se confronter à d'autres personnes meilleures ou moins bonnes que lui. Il va se contronter à des personnes qui ont l'étiquette d'expert, d'autres personnes qui ont plus de facilité d'écriture ou de vitesse d'écriture.
Le contexte d'apprentissage prend alors toute sa valeur si je dis ou fait ne rentre pas dans un processus de comparaison à l'autre. Chaque écrivain apporte un point de vue, une façon d'aborder les choses.
Comme on dit si bien l'expression populaire : "Chacun voit midi à sa pendule" !
Quand on observe l'écriture d'un grand écrivain ou d'un professeur universitaire ou l'écriture du cancre de service nous pouvons observer une certaine valeur intraséque. Nous allons donner une valeur à ses écrits en fonction de nos normes éducatives, parentales ou sociétales.
Chaque écrit sera soumis à caution. Personne ne détient la "Vérité". Ce qui affirmé par l'un est vrai dans certains contextes et faux dans d'autres. Ce qui est vrai aujourd'hui peut-être faux dans 5 ans ou vice-versa.
Ce qui est important en fin de compte dans l'écriture c'est l'intérêt ou les demandes d'informations à creuser et à partager avec d'autres personnes différents de soi. La modestie est le mot de la fin que je voudrai que d'autres partegent dans ce billet de blog.
La question que je me pose c'est pourquoi faut-il passer par des chercheurs pour savoir si l'écriture est du domaine de l'acquis ou de l'inné. La notion de plaisir me semble le dénominateur commun au fait d'écrire. Les uns écrivent par besoin, d'autres par nécessité, d'autres par envie et d'autres par thérapie.
Bruno TISON
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