mercredi 28 octobre 2015

Démarche Entraînement mental



Source: Denis CRISTOL

 ENTRAINEMENT-MENTAL.jpgLa deuxième guerre mondiale a été à l'origine de nombreux mouvements et projets socioéducatifs. Ainsi la résistance a utilisé l'école des cadres d'Uriage pour former son encadrement. Elle donne naissance aux mouvements d'éducation populaire. Par exemple Peuple et Culture nait en 1944. Dans la meme idée que les mouvements artistiques, culturels et sociaux la démarche de l'entrainement mental, promue par Joffre Dumazedier à partir des idées de Bénigno Cacérés vise non pas à donner des compétences mais développer des facultés.Il s'agit de promouvoir un art de penser et de le rendre accessible à tous.

Plusieurs pratiques sont promues comme les fiches de lecture, ou les fiches pédagogiques, la lecture à haute voix, la critique d'oeuvre cinématographique, les diners-débats, les colloques. L'apprentissage de la résolution de probléme alargement été popularisée. Il  se déroule en groupe, l'un apporte sa "situation-problème", le groupe l'interroge en respectant des étapes codifiées en distinguant soigneusement les faits des opinions. Le groupe est invité à  se positionner bien avant les idées actuelles de codéveloppement en posture de consultant.

La caractéristique et l'intention de l'entrainement mental est qu'il s'adresse à tous. Ces méthodes sont appropriables par tous et contribuent ce faisant à fabriquer un discours démocratique. L'entrainement mental s'inscrit dans la tradition d'une formation autodidacte et émancipatrice. La force de ce qui est bien plus qu'une pédagogie mérite d'etre mieux connue.

Bibliographie
Dumazedier, J. "Le militant d’éducation populaire", Cahiers de la culture populaire Paris, Peuple et Culture, 1945"
Chosson, JF. "Pratiques de l'entrainement mental", Armand Collin, 1991
Le Meur, G Organiser sa pensée apprendre à décider avec l'entrainement mental, Chronique Sociale
Peuple et cultures. Penser avec l'entrainement mental : agir dans la complexité, Chronique Sociale, 2003


mardi 27 octobre 2015

Sources : François TADDEI
L'essor des machines condamne un certain nombre de compétences. Mais de nouvelles questions appellent une réponse humaine. Nous sommes confrontés dans le monde entier à des problèmes qu'on ne sait pas résoudre. Il faut donc développer différentes formes d'intelligence et apprendre à coopérer pour faire des choses qu'on ne saurait pas faire individuellement. Les systèmes éducatifs, qui restent essentiellement basés sur la compétition, sauront-ils répondre à ce défi?
ParisTech Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ?

François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Par exemple, dans les start-up, les hackerspace ou encore les communautés d’informaticiens, les participants sont jugés sur leur capacité à faire quelque chose que les autres n’avaient pas fait jusque-là, ce qui est très différent de faire la même chose que d’autres ont déjà fait mais plus vite. La troisième forme d’intelligence, encore supérieure aux deux autres, est la capacité à définir soi-même un problème. Ainsi, ceux qui ont conçu Amazon ont redéfini ce qu’est un libraire.
Le problème avec la première forme d’intelligence (la résolution de problèmes classiques), c’est que les machines savent l’appliquer. Elles connaissent la solution aux problèmes classiques, s’améliorent de jour en jour et sont même capables de les implémenter dans des contextes toujours différents. Par exemple, les machines savent aujourd’hui conduire des voitures. Il y a donc tout un tas de métiers qui sont en train d’être remplacés, des métiers manuels mais aussi des métiers comme les analystes financiers, qui pouvaient représenter un haut niveau d’études et de salaire. 
Ainsi selon une étude récente de l’Université d’Oxford, 47% des emplois aux États-Unis ont le risque d’être automatisés dans les dix ou vingt prochaines années. Donc si l’on est seulement capable de résoudre des problèmes classiques, on risque d’être remplacé par une machine ! Il faut que le système éducatif change, car dans le monde actuel nous avons besoin de gens créatifs et innovants qui savent travailler en collectif.
Pourquoi est-il si important d’apprendre à travailler en collectif ?
Nous sommes confrontés dans le monde entier à des problèmes qu’on ne sait pas résoudre. Il faut donc développer les différentes formes d’intelligence et apprendre à coopérer pour faire des choses qu’on ne saurait pas faire individuellement. Typiquement, les entreprises embauchent des profils différents et complémentaires, qui peuvent ensemble faire des choses qu’aucun d’entre eux ne pourrait faire seul. Il est donc fondamental d’apprendre à travailler de manière collaborative le plus tôt possible, d’autant qu’on apprend beaucoup les uns des autres.
Plus, on est formé à écouter et à prendre en compte des avis différents, plus on a de chance de façonner un produit ou un service que des gens différents vont aimer. Si l’on pense dans une seule et unique dimension, on aura peut-être une solution parfaite dans cette dimension là mais avec tout un tas d’effets secondaires ou négatifs dans d’autres dimensions. Si dès le départ, on a impliqué des gens de mondes différents, avec des modes de pensées différents, on va optimiser le résultat de manière multidimensionnelle. Comme la réalité est multidimensionnelle, il y a plus de chances d’arriver à quelque chose qui fonctionne dans le monde réel.
Il est particulièrement intéressant de voir que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) va commencer à mesurer la résolution collaborative de problèmes à partir de 2015 dans le cadre de son programme PISA. Nous allons vite voir que certains pays sont meilleurs que d’autres dans le développement de pratiques collaboratives et l’accompagnement des jeunes dans leur questionnement. Ce débat va enfin apparaître dans le grand public car jusqu’à maintenant il a du mal à percer au-delà de certains parents et de certains enseignants.
Que préconisez-vous pour développer les pratiques collaboratives dans les systèmes éducatifs?
Il y a des modèles historiques et actuels, qui se rejoignent sur un certain nombre d’invariants. Parmi les modèles historiques, il y a Socrate – qui préconise le questionnement, le dialogue et l’accompagnement – et Alexander von Humboldt, le père des universités modernes. Selon lui, l’université doit être un lieu où l’on est libre d’apprendre, libre d’enseigner et libre de faire de la recherche. Il a également affirmé que l’enseignant ne doit pas simplement transmettre des savoirs mais être un mentor qui accompagne les projets des étudiants. 
Ainsi, l’enseignant ne doit pas être là pour leur dire ce qu’ils doivent faire mais pour les accompagner dans ce qu’ils souhaitent faire. On retrouve cette philosophie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et dans d’autres grandes universités de recherche américaines mais très peu en Europe continentale. Le questionnement socratique et la vision de Humboldt ont des principes communs qui sont le dialogue, le mentorat et l’accompagnement, le tout dans un certain cadre de liberté. De nos jours, il existe différents lieux bâtis sur ces principes.
Par exemple, je reviens de Petnica, en Serbie, où ces méthodes sont appliquées à des lycéens avec beaucoup de succès. Là-bas, tout a démarré il y a trente ans par une réunion de quelques étudiants et de quelques professeurs pendant l’été, une sorte de summer camp. Aujourd’hui, il y a un internat de 200 places, un laboratoire de physique avec des lasers partout, un laboratoire de biologie avec un microscope confocal, un laboratoire d’informatique où il y a un super calculateur donné par le CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire), un fab-lab, etc. 
Tout est à disposition des lycéens. Ils peuvent y passer des périodes de 15 jours et y revenir plusieurs fois, ce qui leur permet de poser un problème, de faire une expérience, de repartir chez eux, de continuer leur questionnement, de revenir, de re-tester leurs hypothèses et ainsi de progresser par itération. Les plus futés de ces gamins sont invités à devenir des mentors pour les générations suivantes. 30.000 jeunes ont ainsi été formés en 30 ans. Il est d’ailleurs intéressant de noter que 50% des jeunes serbes qui ont publié dans Nature & Science ont été formés à Petnica et que les actuels ministres des Finances et de l’Éducation nationale serbes sont passés par ce lieu.
Autre exemple, celui du collège-lycée Catts Pressoir en Haïti, où des élèves ont été invités à chercher des problèmes et les ramener pour y trouver une solution collectivement. Le système de feux de signalisation devant chez eux était cassé depuis longtemps à cause du tremblement de terre et n’avait pas été réparé. Les gamins ont donc souhaité le réparer. Ils ont finalement trouvé une solution moins coûteuse que la solution initiale et l’ont proposé aux services publics. Dans ce même lycée, des élèves ont inventé un système de téléphonie portable interne afin de pouvoir s’envoyer des SMS entre eux sans payer de l’argent aux opérateurs de téléphonie mobile.
À chaque fois, le principe est le même : on permet aux apprenants de se questionner, de faire des choses ensemble et par eux-mêmes, l’enseignant jouant surtout le rôle de mentor. Nous nous sommes demandés si ces méthodes collaboratives pouvaient être appliquées en primaire. Après tout, pourquoi les enfants ne sont-ils pas plus souvent invités à travailler de cette façon s’ils en sont capables ? En fait, c’est surtout une question d’environnement et de capacité des adultes à accompagner les enfants dans leur questionnement. 
Souvent, quand un gamin pose des questions, il épuise ses parents, puis son environnement et finit par épuiser sa curiosité par manque de capacité à trouver des interlocuteurs qui l’accompagnent dans sa démarche. Ce sont donc les adultes qui encadrent les enfants qu’il faut former. Dans le cadre de notre projet au Centre de recherche interdisciplinaire, qui concerne quarante classes, nous avons donc formé des doctorants qui accompagnent les enfants dans leur questionnement.
Pour résumer, il se réinvente dans différents lieux ce que, pour moi, Humboldt a le mieux formulé, qui est cette liberté d’apprendre, d’enseigner, de faire de la recherche et cette possibilité d’avoir des mentors pour avancer. Humboldt l’avait pensé pour les étudiants universitaires mais ce sont les mêmes principes qui sont appliqués aux lycéens en Serbie et que nous essayons d’appliquer à des élèves du primaire. A chaque fois, cela fonctionne sur l’horizontalité, la coopération, l’échange, le raffinement des hypothèses et des idées par le débat et par l’expérimentation.
colaro
Cette démarche scientifique convient-elle à tous?
La psychologue Alison Gopnik, qui enseigne à l’université de Berkeley, explique que nous sommes tous nés chercheurs, que les plus jeunes bébés sont déjà capables d’observer le monde, d’en être surpris, d’en tirer des hypothèses, d’expérimenter, de faire des erreurs puis d’apprendre de leurs erreurs, de réviser leurs hypothèses de manière dynamique et d’attirer l’attention des autres sur ce qu’ils ont fait. 
Ces composantes sont justement les composantes essentielles de la démarche scientifique. La créativité n’est pas seulement l’affaire de quelques génies qui reçoivent la visite d’une muse pendant la nuit. Tout le monde est né chercheur et créatif, mais sans pratique ces compétences s’éteignent. La créativité est un processus qui s’étudie, s’accompagne, s’encourage et s’apprend : tout comme on s’améliore à chaque fois qu’on fait un revers au tennis, on devient de plus en créatif à mesure qu’on a l’occasion d’exercer sa créativité.
L’important est de savoir passer du questionnement naïf au questionnement scientifique. En poussant à l’extrême le questionnement scientifique, on parvient très vite aux frontières de la connaissance. Par exemple, quand on demande pourquoi l’eau mouille, un bon physicien sait répondre. Si on demande le pourquoi de cette réponse, un très bon physicien pourra l’expliquer. 
Mais au troisième ou quatrième niveau de ce questionnement en chaîne, le Prix Nobel sèche et plus personne ne sait répondre. Quand ils se rendent compte qu’ils sont au niveau des frontières de la connaissance, les enfants sont beaucoup plus motivés. Ils ne vont pas résoudre à eux seuls des problèmes complexes mais ils sont déjà contents d’être là et ça les motive énormément pour apprendre ce qui est déjà connu et pour essayer d’aller plus loin.
La coopération et la collaboration sont-elles forcément à mettre en opposition avec la compétition et la sélection? Y a-t-il une voie médiane à trouver?
Je pense que la coopération est bien meilleure que la compétition. Aujourd’hui, les systèmes scolaires sont essentiellement basés sur la compétition. En France par exemple, on cherche à sélectionner une élite au détriment des autres alors que la coopération a bien plus d’avantages. Il y a toutefois un modèle intermédiaire qui semble marcher relativement bien : la « coopétition ». Il s’agit de créer des équipes et de les mettre en compétition. C’est vrai dans le foot mais également dans des compétitions étudiantes. De prime abord, je n’aurais pas forcément cru que cela marcherait mais j’ai vu des étudiants devenir champions du monde de biologie synthétique au MIT parce qu’ils avaient été motivés par ce type de coopétition.
Le plus important dans ces formes de coopétition comme celle du MIT est que tous les étudiants doivent documenter en temps réel tout ce qu’ils font. Ces informations sont donc disponibles pour les autres, tout particulièrement pour les étudiants d’une année sur l’autre qui peuvent s’en servir pour aller toujours plus loin. C’est la création de ce que j’appelle des “écosystèmes d’apprentissage coopératif et d’innovation” : à chaque fois que quelqu’un a appris quelque chose, quelqu’un d’autre va pouvoir apprendre cette même chose plus facilement ; à chaque fois que quelqu’un a innové dans une dimension, quelqu’un d’autre va pouvoir innover dans la même dimension plus facilement. Ainsi, le but de la coopétition n’est pas de refaire toujours la même épreuve toujours plus vite, comme c’est le cas de la compétition, mais d’aller toujours plus loin. Il ne s’agit pas de faire une course de 100 mètres chaque année mais de gravir de nouvelles montagnes. Je ne suis pas sûr que ce modèle réussisse à tout le monde mais je pense que la coopétition est déjà mieux que la compétition classique.
En quoi le numérique change-t-il la donne?
L’avantage est qu’il n’est pas très coûteux de créer avec le numérique. Aujourd’hui avec le numérique, on a le droit à l’erreur, ce qui est fondamental pour la créativité. Le numérique permet aussi la copie, c’est-à-dire la récupération des fichiers créés par d’autres qu’il est ensuite possible de modifier, pour faire des mutations et des recombinaisons. En tant que biologiste, je peux vous assurer que les mutations et les recombinaisons sont les moteurs de l’évolution ! Le numérique permet donc de s’inspirer de ce que les autres ont fait pour aller plus loin. C’est ainsi qu’émerge la création collective : on utilise différents regards, différentes approches et on atteint des niveaux inconnus auparavant.
Auriez-vous des exemples de la puissance de cette création et cette intelligence collectives ?
L’encyclopédie collective en ligne Wikipédia est un peu l’exemple classique. Dans le domaine de la programmation, on peut signaler GitHub : ce sont des millions de codeurs qui échangent des millions de programmes, de manière collective. Les sites webMathOverflow ou PhysicsOverflow permettent de poser des questions et d’offrir des réponses collectives à ces questions. Il y a un système de vote pour faire ressortir les meilleures questions et les meilleures réponses afin qu’émerge, non pas une version unique comme sur Wikipédia mais un nuage de solutions. 
Cela met en évidence la réputation des solutions et la réputation des gens qui ont contribué à ces solutions. Certains mettent d’ailleurs sur leur CV le nombre de points obtenus sur ces plates-formes. Même les génies ont parfois besoin d’un collectif pour avancer. Ainsi, Timothy Gowers, un professeur à Cambridge qui a reçu la médaille Fields (considérée comme le prix Nobel des Mathématiques), a avoué sur son blog qu’il séchait sur un problème de maths. Cela faisait deux ans qu’il n’y arrivait pas et en trois mois son problème a été résolu grâce aux contributions qu’il a reçues !
Ces dernières années, on observe l’émergence de formes ludiques de création collective. Par exemple, le jeu Fold-it a été créé pour essayer d’avancer sur le problème du repliement des protéines, qui est très complexe. Toutes les connaissances de la physique-chimie ont été incorporées dans le jeu sous la forme des règles du jeu. Des joueurs ont ensuite été invités à replier des protéines en respectant ces règles et en utilisant leurs capacités à voir en 3D et à être créatif. Certains joueurs ont ainsi été capables de résoudre des problèmes que ni les biochimistes ni les supercalculateurs n’avaient su résoudre ! C’est un exemple qui montre la supériorité de l’intelligence collective quand elle est canalisée, car les équipes collectives sont souvent plus performantes que les joueurs individuels.

lundi 26 octobre 2015

L'Institut Francophone d'Intelligence Collective Internationale

Réinventer notre univers économique

Nos organisations doivent retrouver le sens de la stratégie, de la vision à long terme. Il ne s'agit donc plus simplement pour elles de gérer le changement, mais de se réinventer.

Une vraie révolution collective.
La durée de la crise remet en doute toutes nos illusions au point de se demander et d'être forcé d'accepter notre spécialisation mondiale à terme, celle d'un "musée du monde". Nous vivons une crise de la pensée et du sens de l'action. Or la seule logique de l'immédiateté souffre d'un processus qui détériore la confiance et l'estime de soi. 
Nos organisations se délitent ou plus personne ne trouve de points de repères.

  • Comment passer le gué ?
  • Comment prospérer dans une société en décomposition sociale, avec une forte baisse du pouvoir d'achat ?
  • Comment redonner espoir et confiance dans un système social, économique et financier ?
Refondation du dialogue

Cette crise profonde va nous forcer et nous imposer une refondation du dialogue social et c’est peut-être la seule façon de restaurer la confiance. Avec la confiance nous sommes capables de redémarrer plus vite, plus durablement et plus fort en valorisant les talents de chacun.
  • Comment recréer du lien sur le plus haut potentiel de chacun ?
  • Comment s'inspirer de ce qui est en train d'émerger dans nos consciences ?
  • Comment découvrir les nouveaux leaderships sociaux qui sauront gérer simultanément austérité et relancelibérer la créativité et l'innovationstimuler le courage et le gout du risque vers un état de conscience sociétal rénové ?
Redonner du sens

L’IFIC accompagne les demandes fortes de changement au désir de sens des réussites individuelles et collectives. Au travers des architectures collaboratives, l'IFIC propose une conception du talent à haut potentiel centré sur la personne avec l’ambition des décideurs de restituer la confiance et l'estime de soi, le dialogue et le bien-être, la créativité et l'agilité, la performance etl’efficacité.
Il s’agit pour l'organisation :
  • de faire émerger de multiples formes de talents collectifs en gardant l’intégrité de l’individu mis au service de l’organisation.
  • de mettre en cohérence le sens des attentes individuelles à celui de la vision des consommateurs et de l'organisation
  • de conduire le changement dans les comportements autrement que par la contrainte en créant climat de réussite, de confiance et de bien-être élargis.

De cette force de volonté de gouvernance découle, les prises de conscience culturelles nécessaire à l’émergence d’une forte cohésion.

Source : IFIC

samedi 24 octobre 2015

Aidez vos étudiants à reprendre confiance en eux-mêmes grâce à la théorie des intelligences multiples

Aidez vos étudiants à reprendre confiance en eux-mêmes grâce à la théorie des intelligences multiples.Elle invite ses étudiants à reprendre confiance en eux-mêmes.

Apprendre à se connaître un beau programme, mais je pense qu'il faut toute une vie pour se connaître et surtout pour connaître comment les autres fonctionnent.

On peut certes trouver des axes de pré-valence de type d'intelligence mais de là à en faire une vérité universelle j'endoute.

L'humain  est amené à composer journalièrement avec les autres.

L'humain est une personne complexe. Mettre en exergue des talents ou des habiletés naturelles pourquoi pas mais la réalité du monde vous ramène illico aux modes de communication souvent trompeuses des gens qui se disent être des communicants.

Il est intéressant de s'intéresser aux modes de fonctionnement des gens pour favoriser l'expression et se laisser exprimer les talents de chacun mais un professeur ou un formateur dans son cursus scolaire ou universitaire n'est pas appris à ces méthodes que j'appelerai "méthodes alternatives". 

Avez-vous assez de recul pour dire que votre méthode à des impactes de type positif sur les personnes en recherche d'emploi ou de définition de carrière professionnelle.

Les méthodes dites alternatives peuvent faire du bien à certains et pour d'autres cela les "gouroutes" et les enferment dans un mode de pensée qui peut-être remis en cause.
Je pense qu'il faut être prudent de conclusions hatives.
Ce point de vu n'engage que moi.

Sources : Hélèbe WEBER

C'est la voie que nous propose cette dame en référence à Howard Gardner personnalité bien connue.
Dans le cadre de mon travail à l'université, je suis responsable d'un dispositif d'aide à la réussite à destination des étudiants de première année.
Depuis cinq ans, j'ai conçu un accompagnement pour aider les étudiants à trouver leur place dans le monde universitaire, à trouver leur voie (= approfondissement du projet professionnel) et à mieux exploiter leur potentiel.
Je rencontre les étudiants une heure chaque semaine par petits groupes de douze. Et j'anime mes interventions sous la forme d'ateliers interactifs.
Cette année, j'ai rédigé un nouveau livre dans lequel je présente 22 ateliers que j'ai conçus pour favoriser l'autonomie et les capacités d'apprentissage dans le cadre des études supérieures. Je vous en reparlerai quand ce projet sera mis sur les rails éditoriaux…patience…
Aujourd'hui, je vous présente un atelier que je viens tout juste de tester : "aider les étudiants à reprendre confiance en eux-mêmes grâce à la théorie des intelligences multiples".
Concevoir un atelier interactif
Lorsque je découvre une approche théorique en pédagogie, sociologie, psychologie, etc., qui m'intéresse, je me pose assez vite la question suivante : "en quoi cette approche va-t-elle m'être utile dans le cadre de mon travail avec les étudiants ?"
En ce qui concerne les intelligences multiples, je voyais plusieurs usages possibles :
– Amener les étudiants à mieux se connaître ;
– Leur permettre d'envisager des stratégies d'apprentissage adaptées à leur profil ;
– Faire le lien entre leurs habiletés naturelles et leurs talents, leur projet de formation et leur projet professionnel (le champ professionnel qu'ils visent va-t-il leur permettre d'exploiter leur compétences naturelles ?) ;
– Adopter un regard critique sur la façon dont l'intelligence est habituellement définie (de manière extrêmement réductrice) ;
– Les amener à prendre conscience de leur potentiel (et donc renforcer leur confiance en eux-mêmes).
 Un atelier en trois étapes pour mieux se connaître et gagner en confiance en soi
Avant même de présenter la théorie des intelligences multiples, je propose aux étudiants de passer un test qui permet de mettre en évidence leur profil (autrement dit, le panel d'intelligences qu'ils exploitent le plus, et avec plaisir).
Il existe des dizaines de tests en accès gratuit sur Internet.
Pour ma part, j'ai choisi celui réalisé par France Lapierre et Nicole Roy, que vous pouvez télécharger en cliquant sur ce lien : Test "Mes multiples intelligences".
Les étudiants doivent repérer le panel des intelligences qui les caractérisent le mieux ou le plus.
Ensuite, je leur distribue un schéma que j'ai réalisé à partir du livre de Howard Gardner intituléLes intelligences multiples et du livre de Bruno Hourst intitulé A l'école des intelligences multiples (vous pouvez cliquer dessus pour l'afficher en grand format) :
Ils doivent lire le schéma et évaluer si leur résultat au test correspond à ce qu'ils identifient comme étant leurs intelligences prévalentes. 
Je prends le temps de leur exposer la conception/définition de l'intelligence selon Howard Gardner. 
Et je leur pose différentes questions :
– Quelles sont les intelligences selon eux les plus mobilisées dans le cadre de leur première année d'études supérieures ?
– Ces intelligences sont-elles celles qui sont les plus développées les concernant ?
– Le champ professionnel auquel ils se destinent va-t-il leur permettre d'exploiter leur potentiel ?
– Etc.
La troisième étape de l'atelier consiste à mettre en lien leurs intelligences avec différentes stratégies de travail qui permettent de les exploiter.
Je leur distribue à chacun une enveloppe contenant toute une série de petits papiers sur lesquels figurent des "méthodes de travail". Je leur demande, à partir du schéma, de classer ces méthodes en fonction du type d'intelligence qu'elle mobilise en priorité.
Je partage avec vous les propositions qui figurent sur les papiers, que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien suivant, imprimer, découper et mettre dans des enveloppes :propositions "stratégies de travail" à classer. 
Cet exercice fonctionne vraiment très bien : les étudiants sont actifs et doivent avoir compris le principe des intelligences multiples pour le réaliser. Je prends le temps de répondre aux questions et je navigue dans les rangs pour discuter avec eux lorsqu'ils hésitent.
Nous terminons ensuite l'atelier par une discussion :
– Pratiquent-ils déjà les stratégies de travail qui correspondent à leurs intelligences prévalentes ?
– Quelles seraient les stratégies qu'ils pourraient éventuellement tester ?
– Comprennent-ils pourquoi certains cours, certaines manières d'enseigner ou d'apprendre les mettent en difficulté (ou bien leur paraît facile, voire évidente) ?
 Un étudiant est venu me parler à la fin de la séance : "les enseignants sont-ils au courant de tout ce dont vous nous avez parlé aujourd'hui ?" m'a-t-il demandé. "Ne pourraient-ils pas adapter leur manière d'enseigner en tenant compte de la diversité de nos profils ?"

LE TRAVAIL COLLABORATIF AUGMENTE-T-IL L’INTELLIGENCE COLLECTIVE ?

sOURCES : BLOG DE pHILIPPE dermagne

ManagementÉcrit par   lundi, 08 juin 2015 10:30 Taille de police Réduire la taille de la police  Augmenter la taille de police   
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Voilà une grande question que se posent nombre d’entreprises. Il n’existe pas, ou pas encore, d’outils de mesure de l’intelligence collective. Touchant à l’écosystème complet et global de l’entreprise ainsi qu’à sa culture, le sujet est d’importance. Panorama des principales conditions du succès et des écueils majeurs.
En premier lieu, notons que le travail colla­boratif génère une meilleure reconnaissance par la responsabilisation du collaborateur vis-à-vis du collectif. 

Un tel mode de fonction­nement doit logiquement aboutir à la valorisation de ses compétences et à l’émergence de son expérience ce qui, en principe, doit être à la source d’une motivation accrue, d’une fidélisation plus nette et, au final, d’une réduction du turnover des salariés. 

Selon Vincent Bouthors, président et co-fondateur de Jalios, éditeur français d’intranet collaboratif, « il est nécessaire de dynamiser l’échange et le partage de l’information » et indépendamment des communautés transverses qui peuvent être développées dans l’entreprise, il est indispensable que la communication soit fluide. « Il y a nécessité à communiquer des décisions et qu’une vision commune soit partagée dans l'entreprise. 

Ce ne sont pas des sujets séparés qui doivent être traités dans des silos applicatifs séparés mais c’est au sein de la même plate-forme que l’on peut collaborer de façon efficace ». Et ainsi valoriser les collaborateurs. Par ailleurs, ce mode d’organisation d’une équipe, ne concerne pas uniquement l’interne. 

« Les RH doivent avoir une vision élargie de leur champs d’actions ; dans la gestion des talents pour l’amélioration de la performance, il faut aussi tenir compte des interlocuteurs qui ne sont pas nécessairement, ni toujours, dans l’entreprise, mais qui jouent souvent un rôle important : distributeurs, vendeurs, partenaires, sous-traitants, fournisseurs et même clients », estime Geoffroy de Lestrange, directeur marketing Sud Europe de Cornerstone, une société d’édition de solutions dédiées à la gestion des talents (en mode Saas*).

Parmi les nombreuses économies induites, il souligne : « un bon outil collaboratif peut par exemple mettre en lumière les experts internes de l’entreprise et donc éviter d’avoir recours à des formations externes toujours onéreuses ». Valorisation du salarié et économies pour l’entre­prise, voilà déjà deux points importants pour tout dirigeant.

Le collaboratif, oui, mais pas sans adhésion culturelle
« Le changement que représente le mode collaboratif passe nécessairement par l’adhésion sans réserve de l’ensemble des salariés concernés », nous dit Emmanuel Buée, dirigeant associé co-gérant de H3O, un cabinet spécialisé dans la gestion des ressources de transition. 

Ce spécialiste donne l’exemple de l’amélioration de la performance sur un site de production. « Un tel objectif suppose et impose que le donneur d’ordre, souvent le dirigeant, accepte d’être le responsable des dysfonctionnements que nécessairement nous allons constater ». Effectivement, pourquoi appeler un expert si ce n’est pour identifier les difficultés ? Pas toujours facile à accepter pour le responsable concerné ; cette condition posant le problème des freins à l’installation de tout nouvel outil collaboratif.

Autre prérequis, la migration vers le mode collaboratif suppose que le manager apprenne à accepter que « …chaque utilisateur se voit définir sa mission et ses responsabilités » (allégeant d’autant les tâches de surveillance directe du manager), comme le rappelle Gilles Lavalou, président de NQI, une société éditrice de logiciels, spécialisée dans l’univers dédié à la gestion collaborative de projets.

Autre condition du succès, le bon timing : « La conduite d’une période de mutation d’une organisation ne peut être mise en œuvre que dans une entreprise qui va bien, et non en période de crise ou de difficultés », souligne Emmanuel Buée de H3O.
En clair, il ne faut pas croire que le travail collaboratif soit la panacée universelle pour résoudre les problèmes d’une entreprise, dont les diffi­cultés résident probablement dans des maux économiques plus profonds.

Certains freins peuvent être difficiles à desserrer
Parmi ces freins, nous en citerons deux majeurs. D'une part l'ego, car tout responsable de département ou de projet voit ses prérogatives et ses privilèges de « chef » plus ou moins altérés. D'autre part, la réduction et la défense de son pré carré sont les conséquences logiques du partage sincère et véritable de l’information, venant automatiquement réduire le sentiment de maîtrise unique du savoir-faire du respon­sable. « Dès qu’on partage l’information… on ouvre son pré carré aux autres », déclare Pascal Christin, consultant-formateur en management chez CSP Formation.

Cette société a d’ailleurs mis au point un module de formation complet sur le thème du partage du leadership. Un concept surprenant qui vient chambouler l’organisation pyramidale traditionnelle de nombre d’entreprises ! Véritable révolution touchant à la culture de l’entreprise mais aussi à la psychologie intime de chacun, cette évolution est une perspective et un sujet particulièrement sensibles pour nombre de dirigeants ou de cadres responsables. Refuser de perdre son leadership – de façon plus ou moins visible – constitue même souvent la principale racine de l’échec – partiel ou total – de l’installation d’un outil collaboratif.

De par son métier, qui est d’être toujours au cœur des dernières évolutions et résistances individuelles dans l’entreprise, ce que nous en dit ce formateur est à souligner : « Le rôle du manager (dans une organisation collaborative – ndlr) n’est plus de dire comment travailler à son équipe, mais plutôt d’être le garant du sens du service que rend l’entreprise à ses clients ». En d’autres termes, il s’agit de responsabiliser ses salariés et non plus de les infantiliser. 

Le risque d’usine à gaz ! 
Il semble possible d’éviter cet écueil. C’est en tout cas l’avis de Jean-Marie Zirano, vice-président Stratégie Produit de Mega International, une société éditrice de logiciels, spécialisée dans l’aide aux entreprises pour modéliser leur architecture et leurs process. « Ce risque est réduit à partir du moment où l’on a une vision claire de l’organisation à mettre en place et des objectifs à atteindre.

Je rappelle qu’un outil collaboratif ne fabrique pas une organisation, il est à son service », explique-t-il. Un point à ne pas perdre de vue. Par ailleurs pour réduire, voire éviter le risque « d’usine à gaz », il n’est pas nécessaire d’envisager d’un bloc et bruta­lement l’application du mode collaboratif dans toute l’entreprise et dans tous ses services ou ses départements. « …il y a aussi des risques de friction entre services qui ne fonctionneraient pas sur le même mode », confirme Pascal Christin.

Il vaut donc mieux commencer modestement et progressivement. Dans un premier temps, l’application du mode collaboratif peut être rodée sur des missions simples et très précises : l’amélioration de la productivité d’un poste de travail, le regroupement d’une équipe dédiée au traitement d’un seul et unique client… etc. Objectif : faire découvrir et faire accepter progressivement aux salariés concernés les atouts de l’outil collaboratif. 

Si mieux travailler ensemble induit l’augmen­tation des échanges entre collaborateurs, il faut également une amélioration des relations sociales entre les individus. C’est ce que Geoffroy de Lestrange, de Cornerstone, appelle le social learning, autrement dit, il faut tenir compte de ces aspects sociaux dans le développement des compétences individuelles au profit du collectif. 

À un tableur, préférer un outil spécialisé
Le logiciel leader du marché, Excel de Microsoft, est un programme très puissant mais il n’a pas été conçu pour être un outil collaboratif. Ses fonctionnalités sont nombreuses mais leur maîtrise intégrale est complexe et rare. Il faut faire plus simple, notamment au départ, et surtout utiliser un outil adapté, par exemple à la gestion de projets. Une société comme NQI s’est spécialisée dans cet univers dédié aux projets, avec parfois des centaines, voire des milliers d’utilisateurs. « Dès que le projet devient complexe ou que le nombre de projets à gérer se multiplie, on atteint assez vite les limites d’un tableur. Certes, notre solution nécessite une formation et un accompagnement de nos clients, mais avec la formation, nous apportons aussi les bonnes pratiques relatives à la gestion de projets », précise Gilles Lavalou, président de NQI.

À propos de la sécurité
Il apparaît préférable de confier à une société tiers externe les données stockées par un outil collaboratif. Une entreprise ne pourra, a priori, jamais mettre autant de moyens techniques et financiers qu’une société spécialisée, ce que confirme Geoffroy de Lestrange : « Nos clients ne peuvent pas mettre les moyens que nous consacrons au plan mondial à tous les niveaux de la sécurité informatique et physique car, pour nous, la protection des données est vitale, sinon nous mourrons demain. Par ailleurs, le mode Saas est par construction plus sécurisé qu’une solution hébergée dans l’entreprise ; nous allons par exemple jusqu’à faire travailler des hackers qui tentent de casser nos sécurités ». Convenons qu’une telle pratique, déjà rare dans une grande entreprise, est probablement inaccessible à toute PME.

En conclusion, « nous sommes dans une phase de saut quantique qui correspond à l’abandon programmé, et sans doute inéluctable, de l’organisation pyramidale », estime Pascal Christin, consultant-formateur chez CSP Formation.

Selon Josh Bersin, grand spécialiste américain des ressources humaines et du management des compétences, « il faut considérer ses collaborateurs comme des clients et les traiter avec autant d’égard, de respect et de volonté pour les conserver ». Outre l’optimisation des performances de l’entreprise dans sa globalité, valoriser et motiver ses collaborateurs constituent l’un des autres grands atouts des outils collaboratifs.

Leur arrivée dans l’écosystème de l’entreprise semble par ailleurs inéluctable. Dans un monde où le numérique bouleverse la planète entière, permettant à tous l’accès tous azimuts à l’in­formation, comment lutter ? Les réfractaires risquent fort d’être rattrapés par le progrès, par les nouvelles technologies ou… par leurs concurrents !

 *Saas : Software as a service

Philippe DERMAGNE


 Quelques clés de l'intelligence collective
  • Une direction générale engagée et en réelle capacité et volonté de changement
  • Une culture d'entreprise dont on aura vérifié la cohérence ou l'adaptabilité, avec le principe du partage des informations
  • Une bonne formation de tous au logiciel utilisé
  • Veiller à la complémentarité des compétences avec des missions clairement définies pour chacun
  • Intégrer les vertus de l'échec, en acceptant que du collectif sortent de bonnes ou de mauvaises idées.

vendredi 23 octobre 2015

Animer un grand groupe : quels outils ?

Source : Thot Cursus 


Extraits de l'excellent blog de Frédéric DURIEZ

Je vous invite à lire toutes les facettes d'animation de groupoes.

Créé le mardi 13 octobre 2015  |  Mise à jour le lundi 19 octobre 2015
Animer un grand groupe : quels outils ?
Les grands groupes nous contraignent-ils nécessairement à une approche "magistrale" et à une technique pédagogique basée sur les exposés et les diaporamas ? 
Cet article présente quelques techniques et des ressources qui montrent que des alternatives existent. Basées ou non sur des solutions numériques, elles créent d'autres formes d'interactions que celles qui prévalent dans les petits groupes et permettent un véritable apprentissage.

Les classiques : les sous-groupes

Le réflexe face à un grand groupe consiste à créer des groupes plus petits, et à leur confier soit la même tâche, soit des tâches différentes et complémentaires. Le succès réside dans la clarté des consignes, car si les groupes hésitent sur ce qui est attendu, le formateur ou professeur est condamné à passer de l'un à l'autre pour apporter des précisions... et la dynamique est rompue. Parmi les consignes : le temps attribué et le "livrable", c'est-à-dire ce que le groupe doit produire. Beaucoup des outils présentés ci-dessous affinent ce dispositif ou créent des contraintes supplémentaires.
grand groupes : outils